7-10 novembre 2006 (Pingyao)



J'arrive a 5h30 du matin a Pingyao. Il fait encore nuit noir. Il y a presque personne sur le quai. Je sorts de la gare en evitant les rabatteurs qui essaient de me vanter les merites des hotels dont ils touchent une commission. Je prends un taxi et en moins de 10 minutes on arrive devant l'auberge de jeunesse que j'ai reservee. Le gars a la reception me dit d'aller me coucher un moment et de venir plus tard faire le check-in.

A premiere vue, l'endroit parait superbe. Plusieurs cours entourees de batiments sur 1 etage. Ma chambre se situe dans le deuxieme cours. Il n'y a aucun bruit. C'est genial, ca change de Pekin. Mon lit est immense. En fait, il y a une espece de "platform" a 1 metre du sol sur laquelle il y a un grand matelas. Je pense que 4 a 5 personnes pourraient y dormir. Je n'ai plus qu'a ajouter une espece de couverture, un drat et dormir. C'est la premiere fois de ma vie que j'ai un lit si grand. Apres une douche et le check-in, je parts visiter cette ville.

Pingyao est une ville encerclee par des remparts Ming d'une longueur de 6km. C'est une ville han traditionnelle tres bien preservee. Ses temples anciens ainsi que ses demeures construites autour d'une cour donnent un apercu unique des styles architecturaux et de la structure des villes dans la Chine imperiale. C'est dans cette ville que furent implantees les premieres banques de Chine. On a attribue le statut de site culturel a plusieurs centaines edifices, empechant ainsi leur demolition ou leur restructuration.

J'achete un billet, valable 2 jours, qui me permet de visiter 19 sites dans la ville. Je ne les visite pas tous mais les principaux dont quelques temples et l'ancien gouvernement de la ville.

L'ambiance a l'auberge est vraiment geniale. Le staff est tres professionnel et super sympa. Je rencontre plein de monde (francais, canadiens, espagnols, australiens, hollandais...).

Le 10 novembre, je parts a pied avec une francaise de Martinique (Michaelle) afin d'aller visiter un temple situe a quelques 6 km de la ville. On nous traite de folles car ici personne ne marche. A la sortie de la ville, il y a tellement de vent que l'on se decide a prendre un rickshaw. Apres un peu plus de 1 km, la chaine du rickshaw casse. On doit donc continuer a pied. Au retour a l'auberge, nos vetements, laves la veille, sont completement degeulasses tellement il y a de poussiere et de pollution le long de la route.

Le soir du 10, on est toute une equipe a prendre le train pour Xian. Je suis dans le meme compatiment que Michaelle, 3 canadiens du Quebec sont juste a cote. Le train est un peu plus crade que le premier train que j'ai pris mais c'est encore correcte.

   
   

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